Lorsque vous détenez un contrat d’assurance-vie, il est possible d’investir sur des fonds en euros et des unités de compte. Mais pas uniquement ! En effet, d’autres formes de placements sont accessibles. Vous avez ainsi la possibilité d’introduire une dose d’immobilier. Les épargnants emploient une telle stratégie pour diverses raisons. Voyons donc ensemble, pourquoi il serait utile d’intégrer des parts d’immobilier à l’assurance-vie.

L’IR sur l’immobilier en direct moins efficace que la “flat tax”

Les récentes crises économiques ont poussé de nombreux épargnants à éviter les placements à risques tels que les actions. De ce fait, l’immobilier compose la majorité du patrimoine des Français. Toujours est-il que la fiscalité des placements immobiliers est devenue très défavorable comparativement à celle des placements financiers.

Ceux-ci profitent dorénavant de la « flat tax » à 30% prélèvements sociaux inclus. Quand on considère que les contribuables fortement imposés se situent dans les tranches à 30%, 41% ou 45%, l’assurance-vie devient fiscalement plus attractive en permettant l’intégration de parts d’actifs immobiliers.

Des parts d’immobilier sous forme de SCPI/OPCI

Vous pouvez introduire des parts de SCPI dans un contrat d’assurance-vie (Société Civile de Placement Immobilier) ou d’OPCI (Organisme de Placement Collectif Immobilier). Afin d’y parvenir, vous investissez majoritairement sur de l’immobilier tertiaire (bureaux, locaux et centres commerciaux…). Les SCPI et OPCI recueillent des fonds, font l’acquisition d’immeubles, les mettent en location, perçoivent des loyers et redistribuent une partie de ces revenus aux associés.

Les SCPI, et dans une moindre mesure les OPCI, proposent des rendements pertinents. En cette période de crise, il s’agit de quelques-uns des seuls placements à présenter un taux de rendement gravitant autour des 4%. En plus, comme évoqué auparavant, en intégrant les SCPI et OPCI dans votre contrat d’assurance-vie, vous profitez de la fiscalité avantageuse de ce plan.

Dans ce type de placement, l’assureur garantit la liquidité. En conséquence, il est plus facile de revendre. En contrepartie, l’assureur prélève habituellement une fraction des revenus versés par la SCPI afin d’assurer la liquidité au sein du contrat. Le montant prélevé peut aller jusqu’à 15%.

Les risques de ce type de placement

L’inclusion de parts de SCPI/OPCI au sein de l’assurance vie peut être très avantageux mais comporte tout de même quelques obstacles.

Les organismes proposant ce genre de placements ne sont pas très appréciés des sociétés gestionnaires de SCPI. Étant donné que les parts de SCPI ne vous appartiennent pas réellement, il faudra bien sélectionner son assurance. Les frais de gestion viennent s’ajouter aux frais de gestion du support. Il faut également considérer les rabais sur les commissions de souscriptions aux SCPI.

À noter qu’un contrat d’assurance-vie ne peut pas être exclusivement composé de parts de SCPI. En effet, il vous faudra également ajouter des fonds en euros ou encore des parts de SICAV ou de FCP afin de monter le contrat.

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