Le nombre de voitures en France a dépassé les 39 millions en 2017 soit quasiment autant que le nombre de personnes en âge d’avoir le permis. Face à de tels chiffres, les gouvernements s’alarment.

Une catégorisation des véhicules

La première façon de catégoriser les voitures a été de le faire selon leur possibilité de circuler dans certaines zones nommées ZAPA (Zones d’Actions Prioritaires pour l’Air). Ce sont des zones routières où les collectivités peuvent interdire l’utilisation de certains véhicules après le dépassement d’une limite du nombre de particules fines. Les véhicules sont regroupés selon leur date de première immatriculation ou de la norme Euro (que nous verrons par la suite).

Chaque véhicule possède une note allant de 1 à 4 et si ce nombre est élevé, le véhicule n’est pas polluant. Les voitures de particuliers sont très polluantes si l’immatriculation a eu lieu avant 1997. Elles ne le seront pas si elles ont été immatriculées après le 1er janvier 2006.

Une autre typologie a été faite selon le code de la route. Selon le nombre de roues que l’engin possède et l’utilité faite, la voiture sera dans telle ou autre catégorie. Par exemple, les véhicules L sont à moteur à deux ou trois roues et quadricycles à moteur. Ensuite, c’est par rapport à la vitesse maximale et le nombre de m3 que chaque véhicule se voit attribuer un numéro.  Un autre exemple est la catégorie M qui sont à moteur conçus et construits pour le transport de personnes et ayant au moins quatre roues. Ici, le nombre de tonnes et le nombre de places assises permet de connaitre dans quelle classe se trouve le véhicule.

Enfin, il est possible de trouver la classification nommée la norme européenne d’émission ou norme Euro. Nous allons voir ce que le nombre attribué signifie :

  • Norme Euro 2 : Entre le 1er janvier 1997 et le 31 décembre 2000. Ceci renvoie au numéro 5 du programme Critiqu’Air (classe environnementale selon les émissions de gaz polluants).
  • Norme Euro 3 : Entre le 1er janvier 2001 et le 31 décembre 2005. C’est le numéro 4 du programme.
  • Euro 2 et 3 : pour les véhicules essences et autres datant entre le 1er janvier 1997 et le 31 décembre 2006. C’est le numéro 3 du Critiqu’air.
  • Euro 4 : pour les diesel, ce sont les voitures datant entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2010. Ici, c’est le numéro 3 du programme institutionnel.
    Pour les véhicules essence et autres, c’est entre les mêmes dates mais le programme leur donne la note de 2.
  • Euro 5 et 6 : Pour les diesel, c’est la note 2 et les automobiles ont leur première immatriculation après le 1er janvier 2011. Quant aux essences, leur note est 1 et ont la même date de mise en circulation.
  • Enfin, nous pouvons trouver les véhicules 100% électrique qui n’émettent aucune émission moteur.

Depuis 2015, tous les véhicules neufs diesel seront soumis à la norme Euro 6. Ceci limite à 80 mg/km les émissions de gaz polluants.

Une prise de conscience collective

Tout d’abord, les limites d’émission de gaz polluants augmentent de plus en plus afin de les baisser.
De la même façon, un carburant a été créé en 2010 permettant une baisse du volume d’éthanol. Son nom est Sans Plomb 95-E10. Ce carburant est plus propre et plus économique à la différence des “anciens” carburants SP 95 et SP98. Aujourd’hui, près de 94% des véhicules en circulation sont compatibles avec celui-ci donc tout le monde peut l’utiliser.

L’autre mise en place est celle de bonus à l’achat de véhicules neufs. En plus de l’argus qui est la côte donnée à la voiture lors d’une vente, il est possible d’avoir des aides pour acheter un véhicule neuf et électrique.
Selon la voiture achetée, le bonus sera différent :

  • 10 000€ lors de l’achat ou la location d’un véhicule neuf émettant au maximum 20G de C02 par km
  • 6 500€ pour l’achat ou la location d’un véhicule neuf émettant de 21 à 60g de C02 par km

C’est lors de l’achat neuf ou d’occasion que le bonus sera soustrait au prix d’achat. Beaucoup de consommateurs rechignent à acheter une voiture électrique à cause du prix de l’énergie, de nombreux comparateurs existent afin de réduire ces coûts lors de l’ouverture de son compteur. Il n’est pas si courant de pouvoir avoir un impact sur le prix de son “carburant”.

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Des événements autour de l’évolution de la voiture

De plus en plus d’événements ou de lois sont créés sur le thème de la voiture et des changements qu’il faut apporter. Ceci montre l’intérêt du changement de l’utilisation de la voiture comme transport.

L’une des premières initiatives est les journées sans voiture qui se développent dans toute la France. Nous avons l’exemple de Paris où le 1er octobre dernier, aucune voiture ne pouvait circuler. C’est la troisième édition de cet évènement. Nous avons aussi l’exemple de Bordeaux où chaque premier dimanche du mois, les voitures ne peuvent circuler dans le centre de la ville et sa périphérie.
Enfin, dorénavant, à chaque Mondial de l’Auto de Paris, les voitures électriques ou hybrides sont mises en avant pour montrer l’intérêt grandissant de la part des constructeurs mais aussi des particuliers.

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