Une centrale “verte”

Dans un arrêté du 23 octobre 2020, la préfecture de Guyane a autorisé EDF à démarrer ses activités sur la centrale thermique du Larivot située en pleine forêt sur la commune de Matoury. La préfecture a également indiqué que les moteurs de la centrale EDF fonctionneront au biocarburant, “dès la mise en service de la centrale”.

Au début du mois d’octobre, la ministre de la transition écologique, Barbara Pompili, avait annoncé qu’il était “hors de question de miser sur le fioul” pour l’alimentation de la centrale “au regard de l’impact écologique d’un tel projet”. Dans une réaction recueillie par l’AFP, le PDG d’EDF, Jean-Bernad Lévy, a affirmé qu’il y a “une cohérence totale entre les déclarations de la ministre et l’évolution [qu’EDF] engage sur le dossier”.

Une mise en service en 2024

Le début des activités de la centrale de Larivot devrait intervenir en 2024 après une étude technico-économique de deux ans qui devra déterminer les modalités de mise en œuvre de la conversion des moteurs au fioul en moteurs à biocarburant.

Le ministère de la transition écologique précise d’ailleurs que le biocarburant ne devra pas provenir :

  1. Du soja ;
  2. De l’huile de palme.

Cette démarche vise à ne pas inclure de matières premières “présentant un risque élevé d’induire des changements dans l’affectation des sols”.

La nouvelle centrale thermique va remplacer l’ancienne centrale devenue “vétuste et obsolète”, mais toujours en activité malgré une forte émission de substances polluantes.

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