Des discussions préliminaires

Ce mardi, le groupe énergétique américain General Electric a annoncé avoir entamé des “discussions préliminaires” avec le groupe EDF en vue de la vente d’un éventuel rachat des “activités nucléaires de GE Steam Power”. Selon un porte-parole du groupe français, “EDF est en cours d’analyse des conditions dans lesquelles les intérêts du groupe EDF pourraient être préservés. Il n’y a aucune certitude quant à l’aboutissement de ces travaux et discussions exploratoires”.

Cependant, la négociation est plus complexe qu’une “simple” histoire de rachat d’activité. En effet, il faut tenir compte des 1500 employés de General Electric qui travaillent sur le site de Belfort dédié à la construction des turbines à destination des centrales nucléaires.

Soulagement des salariés

Du côté des salariés du site de Belfort, c’est le soulagement qui règne. Ces derniers apprécient l’idée de quitter General Electric qui a multiplié les plans sociaux ces dernières années. Ils espèrent donc que le site de Belfort va passer sous le giron d’EDF et que les emplois seront préservés.

L’optimisme est également de mise chez les syndicats qui restent cependant attentifs au projet industriel d’EDF. “2 000 personnes sur 11 000 auront peut-être de la chance de quitter GE. Mais maintenant, il faut regarder le projet industriel d’EDF : que se passera-t-il si les EPR promis n’arrivent pas rapidement ?” explique le représentant syndical du site de Belfort.

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