Les répercussions de la hausse des prix de l’énergie sur les ménages Français

Pourquoi ces augmentations des prix de l’énergie en France ? Les hausses sont liées au contexte de la Covid-19 : une fois que les restrictions d’activité économique liées à la pandémie ont commencé à être levées, la demande d’énergie a bien entendu augmenté de façon considérable.

Or, à cause des restrictions initiales, les stocks d’énergie n’étaient pas suffisants pour répondre à cette demande, et le prix en gros du gaz notamment a augmenté pour les fournisseurs, notamment pour des raisons des coûts d’import de l’énergie.

En réponse à ces augmentations, les fournisseurs ont été obligés d’augmenter leurs propres prix de gaz et c’est alors que la crise a commencé à toucher les consommateurs Français. Bien entendu, les prix d’abonnement d’électricité ont également augmenté.

En effet, on calcule depuis la hausse des prix un surcoût moyen de 30€ par mois payés par les consommateurs d’énergie en France.

Attention, cette hausse est différente selon les lieux : les habitants de zones rurales voient une augmentation moyenne de 33€, due notamment au prix du carburant, qui a particulièrement augmenté dans ces zones géographiques-là.

Mis à part ces zones rurales, où le carburant est ce qui a le plus augmenté, c’est le gaz naturel qui présente la plus grande part des augmentations totales de facture d’énergie des Français.

La réaction gouvernementale : repenser le système du marché de l’énergie ?

En réaction à ces augmentations de prix de contrats de gaz et d’électricité et à leurs effets sur les citoyens français, l’État s’est notamment appuyé sur son système de chèque énergie. Pour rappel, il s’agit d’un dispositif d’aide financière des ménages dont les revenus sont trop bas pour en toute vraisemblance payer leurs factures énergétiques en entier.

La modification apportée au chèque énergie de cette période est qu’il a été doublé : un paiement de 100 euros supplémentaires a été mis en place pour les éligibles au chèque énergie, et l’État le fera parvenir à ces individus au cours du mois de décembre.

Également prévu pour mi-décembre, l’État a décidé de créer une indemnité inflation pour les personnes dont le salaire net est de moins de 2000€. Elle est de 100€, et est déjà versée à certains salariés par leurs employeurs.

Un rappel du contexte de la crise : elle a poussé plusieurs fournisseurs d’énergie à retirer du marché un certain nombre d’offres, et bien entendu à en modifier, à la hausse, les prix. De plus, on note qu’au Royaume-Uni notamment, des fournisseurs ont été touchés jusqu’à disparaître entièrement du marché.

Autre mesure envisagée et prévue pour janvier 2022 : une baisse de la taxe sur le gaz, qui en moyenne constitue environ 12% des factures énergétiques des Français. Cette mesure faisait suite à la décision prise de bloquer le TRV (tarif réglementé de vente) de gaz, prix de kWh que fixe l’État et par rapport auquel sont indexés un bon nombre de tarifs d’offres de fournisseurs d’énergie.

Pour plus d’informations sur les subventions gouvernementales et notamment sur le chèque énergie, nous vous invitons à vous rendre sur le site dédié à ce dernier.

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